La révélation des affiches officielles des Jeux olympiques de Paris 2024 au musée d’Orsay le 5 mars dernier a suscité des réactions contrastées. D’un côté, l’artiste parisien Hugo Gattoni, créateur de ces affiches, les présente comme un hommage au travail manuel et une rupture avec la création digitale contemporaine. Selon lui, ces affiches sont le fruit de près de 2 000 heures de travail artisanal, reflétant ainsi une esthétique authentique et détaillée.
D’un autre côté, certains critiques, dont ceux du Figaro, expriment un avis plus sévère. Ils décrivent l’affiche comme étant « inanimée » et « tirée d’un conte pour enfants attardés », critiquant son esthétique foisonnante et ses festivités inclusives.
Ce diptyque d’affiches, composé d’une représentation des Jeux olympiques et des Jeux paralympiques, présente une ville-stade vibrante de couleurs et de détails, avec pas moins de 40 000 personnages et 47 sports représentés. Inspiré par l’art déco et l’art nouveau des années 20, le visuel est dominé par des teintes de rose et de violet, symbolisant Paris 2024.
Malgré les divergences d’opinions, il est indéniable que ces affiches sont une interprétation artistique audacieuse et novatrice d’un événement mondial majeur. Elles invitent le spectateur à une exploration minutieuse et ludique, où chaque élément raconte une histoire et évoque l’esprit des Jeux olympiques.
Que l’on adhère ou non à leur esthétique, ces affiches ont le mérite de susciter le débat et de mettre en lumière la diversité des opinions quant à l’art et à la représentation visuelle d’un événement aussi emblématique que les Jeux olympiques.